Leah s'ennuyait ferme en ces derniers temps. Par chance, aujourd'hui, la Roi en personne lui avait demandé de trouver une certaine personne et de la tuer. Quand on commet une offense envers sa Majesté, on est exécuté, sans autre forme de procès. Et la princesse était justement le bourreau charger de trancher les têtes. Quand elle arriva dans les plaines ensoleillés, son enquête pour chercher sa cible était déjà bien avancé, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle en était à venir ici. Vous pensez bien que d'ordinaire, ce n'est pas le genre d'endroit où elle aimait se balader. La jolie princesse trouvait cette contrée bien trop lumineuse à son goût, elle préférait de loin sa forêt sombre où son château avait été bâtit. Néanmoins, elle était là.

Bien, d'après ses information, sa cible souhaitait assister à un spectacle dans le village du quoi. Eh bien, il ne serait pas dessus du voyage le bonhomme. Leah suivit tranquillement le chemin qui parcourait les landes pour la mener jusqu'au village aux moulins à vent. Son katana dont la lame était déjà devenue noire en main, elle avait hâte de pouvoir faire mumuse. La princesse avait une soif de sang intarissable et à l'idée d'en voir aujourd'hui, elle ne pouvait s'empêcher de ses lécher les lèvres. Pressées de faire partie de son spectacle, elle hâta le pas et se rendit sur la champ au village venteux.

Comme elle s'y attendait, il y avait beaucoup de monde, rien n'était fait pour lui simplifier la tâche. Lâchant un profond soupire, Leah commença à s'avancer parmi la foule qui s'était déjà installée. Et il allait lui falloir trouvé sa cible dans ce foutoir. Marchant calmement, elle observait le monde qui s'étalait devant elle en cherchant vaguement du regard sa cible. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, il avait décidément choisi une bonne cachette. Même après plusieurs minutes, elle ne trouva rien. La princesse commençait à sérieusement perdre patience et juste devant elle, sur le maigre chemin une personne se tenait debout et ne semblait pas vouloir bouger. Arrivant bientôt juste derrière lui, elle le poussa sans ménagement pour l'écarter du chemin.

— Dégage de mon chemin, toi.

Et virant le brun de son chemin, Leah s'en fichait complètement qu'il soit tombé sur une personne assise à côté, la voie étant à présent libre. Sa quête pouvait donc continuer.

Pauvre Bardo... - si dans une autre vie, il possédait par hasard des oreilles de loup, celles-ci seraient présentement ratatinées sur elle-même de chaque coté de sa tête.

Son pouvoir ne lui servait à rien ! Plus précisément, son masque brun à bordure beige ne lui servait à rien. Mais vraiment à rien ! Ses yeux 'chocolats au miel' balayaient répétitive-ment de droite à gauche, de gauche à droite, de bas en haut, de haut en bas. Le tout désespérément. Il commençait à devenir nerveux alors ses délicates et grandes mains, positionnées sur ses hanches, froissaient sa jolie chemise verte à force de trop crisper des doigts. Il ne trouvait pas. Mais vraiment pas. C'était jamais son jour de chance, les autres étaient presque tous assis et pas lui, il n'y avait pas de place, malgré tous ses efforts pour en trouver une depuis son arrivé. Non non non, il se refusait de s'assoir par terre; non non non, il se refusait de s'assoir à coté des pervers qui encore lui faisaient signe de la main, il se refusait aussi de rebrousser chemin et de repartir bredouille à sa cabane, il n'avait pas fait tout ce chemin pour rien quand même ! Il y avait des enfants et des amis qui jouaient dans cette pièce, il avait reçu l'invitation, ça l'intéressait, il voulait voir … Bardo ne sait plus que faiiiiiiiire !

« Dégage de mon chemin, toi. » Mais à qui donc appartient cette intelligible voix, si impérieuse et si exigeante ? Êtes-vous fous pour poser cette question ? C'est celle de Léah Blanchett bien sur ! Et sur le coup, Bardo en oublie de respirer. Oh mon dieu, derrière lui, il y a Léah Blanchett ! Çà y est, il va mourir, adieu monde cruel ! Va-t-elle le trancher en deux ? ;________; … … …. … ….......................... Ha bah ! Il a trop de la chance ! (ou pas...) Elle ne lui a rien fait... juste poussé sans ménagement sur le coté. Gloups. Notre loup apprivoisé écrase à tout hasard une paire de bottes et tombe sur un homme. Il sent les mains de ce dernier sur son postérieur, encore un qui va en profiter, Bardo désire se sauver mais il ne se relève pas. Il ne peut pas bouger. Et il n'est pas le seul à retenir sa respiration car tout le monde ne bouge plus et garde le silence : ils attendent que la princesse passe son chemin et s'éloigne d'eux. Bien sur que tout le monde la connait ! C'est la belle au bois dormant, aucun prince dans le royaume n'a voulu d'elle... euh … et aucun ne veut d'elle encore maintenant… .___. … la princesse Léah est connue pour être crainte en fait, on ne compte plus les cadavres qu'elle laisse sur son sinueux passage. À titre personnelle, Bardo ne la connait pas beaucoup. Léah n'est pas ce qu'on pourrait appeler une amie d'enfance ou une amie tout court. Et il ne cherche pas non plus à le devenir malgré qu'il la trouve très mignonne. Allons bon, pas de mauvaise blague hein ! Léah est une princesse et les princesses sont toutes jolies. C'est tout ! Tout le monde doit se poser la même question que Bardo : pourquoi est-elle sortie de son château, pourquoi est-elle ici, surement pas pour regarder la pièce de théâtre, c'est trop kawai pour qu'elle apprécie, trop musical et joyeux avec un happy end à la fin de l'histoire ; oui surement était-elle là pour assassiner une personne parmi la foule. Un de ceux qui avaient déplu à sa majesté le Roi Blake Heart. Ce dernier est certes un canon, un très beau jeune homme ténébreux au regard rubis qui vous enflamme le dragon au cœur de vos entrailles mais alors c'est également le roi des monstres. On vous conseille pas d'aller lui rendre visite, vous risquez d'y perdre une tête ou autres choses de tout aussi primordial pour votre santé. Lorsqu'elle fut suffisamment loin, Bardo sauta sur ses pieds et voulut décamper. Mais les deux mains lui agrippèrent avec forces les avants bras et s'en suivit de suite un combat de force où chacun tirait vers son coté … jusqu'au pouf, il se sentit tirer trop brusquement en arrière et se retrouva à nouveau assis sur les genoux... de l'homme riant. Pas un rire innocent. Il ne fallut pas longtemps à Bardo pour comprendre dans quelle situation foireuse il s'était finalement retrouvé. Cette couleur de cheveux, ce sourire lubrique, ce clou au travers du crane, cette blouse blanche. Malédiction, non pas lui ! Non non non non non non ! Mais non ! Au secouuuuuuuurs !!! Il en avala sa salive nerveusement en gardant bien serré sa mâchoire. Il avait ses raisons de la garder bien fermer...

« Docteur-Stein, mais-c'est-vous!Je-vous-avais-pas-reconnu-assis... par-pardonnez -moi, je n'ai pas fait exprès de m'assoir sur vos genoux...on-m'a-poussé... et-euh-tiré...de-force »
« Bardo Bardo Bardo. Je te pardonne mon petit Bardo... » Franken Stein, c'est le docteur si vous ne l'aviez pas reconnu. Le docteur de Bardo. Celui du Roi aussi. Celui de Léah. Son cabinet se situe dans le château de sa majesté. C'est un gars assez bizarre et très mystérieux, aux manies plus qu'étrangles, il fout les jetons quand il devient trop épris par ses recherches scientifiques. Heureusement, à l'instant présent, il ne semble pas vraiment timbré, il est agréablement normal. Un peu pervers quand même...

Bardo souhaite se relever mais rien à faire, les deux mains blanches à ongles noirs lui agrippent fermement la taille, de part de d'autre des hanches. Le message se veut claire et une grosse sueur froide traverse sa nuque. Il fit une horrible grimace et tenta un forcing pour se lever mais rien à faire, plus il forçait et plus les ongles lui arrachaient la peau à force de trop le serrer. Stein ne désirait pas le voir partir si rapidement maintenant qu'il avait la chance de l'avoir sur ses cuisses. Pauvre Bardo... mon dieu, il était pris comme un (loup) rat ! Derrière son oreille, le brun sentit un souffle tout léger, ensuite il perçut la voix de son nouveau bourreau. « … seulement si tu restes … sage... silencieux... obéissant.... » Bardo cherchait du regard une aide mais le peu qu'il croisait, c'était des pervers qui enviaient le Docteur. Ce monde était FOU ! L'argenté avait relâché la pression autour de ses reins, il ne lui faisait plus mal ; mais c'était pas moins pire qu'avant, puisqu'il ponctuait chacun de ses mots avec de légères caresses. Bardo ne pouvait s'empêcher d'avoir un rire nerveux. Un étrange jeu de quatre mains débutaient. Avec les siens, il enlevait facilement les autres mais celles-ci se libéraient et revenaient aussitôt effleurer tout ce qui passaient sous elles.

Et puis soudain, sous les exclamations réjouissantes des spectateurs, les éclairages s'éteignirent et cinq secondes plus tard, le rideau se lèva doucement dans un bruit de tissus. À droite au fond dans l'ombre, on pouvait même distinguer l'enfant responsable du lever de rideau, tirant souplement sur une corde et faisant par la suite un solide nœud. Un homme ne tarda pas à apparaître sur la droite, il s'avança jusqu'à centre et s'arrêta. Il n'était pas mince, mesurait deux mètres de haut, portait un ravissant chapeau haut de forme avec des tournesols jaunes pipi du matin et un costume noir. (Le Comte Millénaire *.*)

- BONSOIRS À TOUS !!!! QUE LE SPECTACLE COMMENCE !!!

Ça pour commencer, oui, le spectacle commençait... dans le noir, Bardo virait de plus en rouge écrevisse et personne ne le remarquait. Stein s'amusait drôlement bien avec son nouveau joujou (nya?) le docteur profitait que les lumières soient éteintes pour faire ce qu'il n'avait pas osé faire précédement ... .___. (quoi tu veux des détails... bah nan !) ---- > On ne pouvait ni entendre les cris stridents du brun, ni le rire réjouissant de Stein car ils étaient méconnaissables au milieu de toute la foule qui hurlait leurs enthousiasmes. Les habitants de Windmills rigolaient tous en cœur, le commentateur se relevait être un clown, il était très drôle à regarder. Bardo devait bien être le seul à ne pas rigoler de ses cascades, il avait fermé les yeux... même qu'il mit ses mains sur son visage et sa bouche pour s'empêcher de trop crier. Beuh non, il allait louper le meilleur !!!

[Tu voulais un Stein/Bardo =3 ? Nan ? Bah tu en as un quand même voilà. C'est mon premier alors je suis pas satisfaite du tout. Je dois encore m'améliorer pour jouer mes deux persos. Si tu ne sais pas quoi écrire, Léah pourrait tuer le Comte Millénaire (ou essayer) Reim pourrait faire partie de la pièce ? J'ai envie d'écrire sur Dark Kotetsu \o/]

Leah était en mission, c'était d'ailleurs la seule raison valable qui pouvait l'amené à venir jusqu'au village des moulins à vent un soir de spectacle. Pensiez-vous vraiment qu'elle viendrait voir une pièce théâtrale aussi... gnian-gnian ? Non franchement, ce n'était vraiment pas son genre, encore, s'il y avait plein de sang, sans doute cela l'aurait-elle attiré, mais dans l'état actuel des choses, non. Ainsi donc, son épée à la main, elle marchait entre les rangées à la recherche de sa cible et après avoir dégagé un chemin en repoussant sans ménagements les obstacles, elle finit par sentir que sa proie était toute proche. Dans sa main, son épée scintillait d'une étrange lueur violette foncée, des volutes noires de fumée s'échappaient de la lame sombre et l'amenait un peu plus près encore de sa cible. Bientôt, ce ne serait pas des exclamations de joie face à la pièce que les gens entendraient, mais plutôt des cris d'effroi.

La princesse sans coeur finie bientôt par repérer sa cible : elle était assise tout à sa droite, dans les premières rangées face à la scène. Bien, il ne lui restait plus qu'à border l'estrade et suivre le chemin jusqu'à elle - à noter qu'elle aurait tout aussi bien pu couper et marcher sur les gens qui la gênaient. Mais là, disons qu'elle n'avait pas envie de perdre du temps inutilement ; plus vite elle s'en irait d'ici, mieux elle se sentira. Arrivant au bout du chemin, elle longea tranquillement l'estrade tandis qu'un gros lard parlait et annonçait le début du spectacle. Ne s'en préoccupant pas le moindre du monde, Leah avait son objectif en vue et elle ne comptait pas le lâcher des yeux. Pourtant, lorsqu'elle arrive au bout de l'estrade, près des marches en bois, le gros lard vint subitement la saisir par le bras et l'obligea à monter, l'entraînant derrière les rideaux.

—Vous tombez bien mademoiselle, il nous manquait justement une princesse ! ♥
—Que... ?! Il n'est pas question que je prenne part à votre manège ! Savez-vous seulement qui je suis ?!
—Ne faîtes pas votre timide, aller aller, entrez en scène, vous n'avez qu'à improviser. ♥

Et sans ménagement, le gros lard vint la pousser sur scène. Elle, la grande tueuse, l'exécutrice du roi, se retrouva sur une estrade devant des centaines de gens pour un spectacle stupide dont elle ne connaissait absolument rien. Il y avait de quoi la mettre en colère. Resserrant sa prise sur son katana, elle repéra dans la foule sa cible et croisa son regard ; aussitôt effrayé, il se leva et parti en courant « Tch, voilà que ma cible se fait la malle. ». Et arme en main, Leah vint au bord de la scène et prit son élan pour sauter à terre et poursuivre sa proie. Mais une fois de plus, elle fut interrompue par le gros lard qui vint la rattraper en la saisissant au poignet, la coupant dans son élan et la rejetant à terre. Et il y avait là de quoi l'énerver encore plus. Se redressant rapidement, elle reprit en main son katana et vint pour trancher la tête de gros lard. Mais on vint de nouveau la contrarier une fois de plus. Le tranchant de sa lame fut bloqué parle le tranchant d'une autre lame.

Juste à côté de gros lard se trouvait un jeune homme blond aux mèches bouclées qui tenait un couteau et était celui qui avait arrêté son épée. Tandis que le gros lard disparut de la scène dans un « pouf » sonore suivi d'une brume blanche, Leah fusillait du regard celui qui avait eu l'affront de la stopper dans son geste. Au milieu de la scène, on ne voyait qu'eux d'eux, le long échange de regard qui s'opérait, sans un bruit, sans un geste. Une tension, de l'électricité flottait dans l'air. Tout le monde retenait son souffle. Le visage du blond afficha subitement sourire. Il fit glisser la lame de sa dague le long du katana, faisant pression au bout de la lame noire, repoussant la princesse qui se laissa emportée dans le cercle, pensant pouvoir revenir asséner un coup en retour. Mais à l'instant même où elle lui fit dos, il vint passer ses bras autour de sa taille et l'attira contre lui.

—Ma douce princesse, ôtez donc de votre visage cette colère qui ternie votre beauté et offrez moi le plus beau sourire de la terre, pour que moi, votre prince, puisse à jamais graver cette image de bonheur en ma mémoire.
Il ne fallut pas plus de deux secondes à Leah pour comprendre qu'elle se faisait embarquer de force dans cette pièce de théâtre gnian-gnian. S'extirpant des bras dudit prince, elle s'écarta de lui, mais se fit rattraper et de nouveau attiré contre ce corps étranger.
—Prince ou pas, je me moque bien de ce que vous pouvez me dire là, vous feriez mieux de me lâcher si vous ne voulez pas finir tranché en deux.

Mais Reim -parce que c'est bien lui !!! En mode seme !!- n'en fit qu'à sa tête et glissa une main sur la joue de sa chasseuse devenue proie et sans crier gare, il vint blottir ses lèvres contre les siennes, à la stupeur générale. Et la première choquée fut bien évidemment Leah ! Repoussant vivement son assaillant, elle fit quelques pas en arrière, passant le dos de sa main sur ses lèvres.
—Mon premier baiser...
—Princesse, ne me fuyez pas ainsi, je vous en conjure !
—Tais-toi ! Je ne veux rien entendre ! Tu mériterais que je te tranche en deux pour l'affront que tu viens de me faire à l'instant.
—Acceptez-moi, je vous en prie, le goût sucré de vos lèvres me hanterons chaque jour et je souffrirais de ne pas pouvoir vous avoir pour femme !
—Ça suffit, je ne veux plus rien entendre ! Jamais tu ne pourras me tenir enfermé, je n'ai pas besoin d'homme dans ma vie, encore moins d'un prince de pacotille.
—Je comprends bien la colère qui ronge votre âme, mais je vous en conjure, pardonnez à l'humble homme que je suis, ne me voyez pas comme celui qui a eu l'affront de se détourner de votre beauté. Laissez-moi trouvez la clé de votre coeur et je saurais faire disparaître vos tourments.
—Il suffit, je ne veux pas en entendre plus. Mon âme va très bien et je me sens au contraire libéré !

Achevant ainsi la première scène, Leah quitta la scène en passant juste à côté du prince qui ne vint pas la retenir davantage. Elle soupira de soulagement en se retrouvant enfin hors de cette maudite scène. Et maintenant, elle avait un gros lard à étriper. Elle s'était prêtée par mégarde à son jeu mais il n'était pas question qu'elle remonte sur ce foutu estrade !! arme en mai, elle marcha d'un pas déterminée jusqu'à la boule de graisse et le menaça de son arme.
—Toi !! Sache que je ne suis pas contente du tout, mais alors vraiment pas contente ! Je ne sais pas ce qui me retient de trancher en deux.
—Oh, vous tombez parfaitement bien ♥ Tenez tenez, voilà le script, lisez-le bien avant de remonter sur scène !
—Non mais tu te fous de...
Partit pour le sermonner, la princesse s'arrêta subitement dans sa phrase lorsqu'elle vit sur le script que lui agitait le gros lard le nom de "Blake Heart". Lui arrachant des mains, elle l'examina plus en profondeur et lu le scénario en diagonale, comprenant rapidement que son roi s'était jouée d'elle.
—Le sale... Vous n'aviez pas de princesse depuis le départ, hein ?...

Connaissez vous l'ennuie que l'on peu ressentir, une après midi ensoleillée et calme? Alice n'était pas faite pour rester sans rien faire.. Il fallait qu'elle tue, découpe, tranche, torture un de ces minables humains qui éraient dans son rêve. Elle avait parcouru le village Windmills de long en large, mais aucune trace de gibiers. Assez surprenant, où pouvaient t-ils tous se trouver? Un village sans habitants, sans humains.. Alice ne voulait pas y croire. Si il ne tuait, se serait elle qui mourait, de lassitude. Serrant sa peluche contre sa poitrine, elle s'apprêtait à sortir du village, lorsqu'elle entendit des rires, des cris.. des hommes et des femmes.
Demi-tour soudain, cette journée n'allait peu être pas être inutile. Toutes ses proies, rassemblés au même endroit, que demander de plus? Alice se préparait au carnage, soupirait de bonheur. Elle revint sur ses pas, le sourire au lèvres.

Passant devant d’innombrable petites maisons, elle songeait à celle qui se trouveraient vide à la tombée de la nuit. Chacune d'entre elles était soigneusement décorée, Alice pourrait les comparer à des maison de poupée, cela la dégoutait. Tout ce qui était 'mignon' la répugnait, a présent. Seul le sang et la souffrance la réjouissait. Oui, Alice avait bien changé. Elle se rapprochait petit à petit des voix d'enfants, son but se fessait proche. Elle fut surprise de découvrir un rassemblement autour d'une pièce de théâtre. Son plan tombait à l'eau, elle ne pourrait pas tuer aussi facilement toutes les personnes se trouvant ici. Des habitants du rêves, des monstres, des humains... Alice fulminait à l'idée que, finalement, cette journée serait gâchée. Elle pris la décision d'assister à la pièce, c'était la seule chose qu'elle pouvait faire, maintenant qu'elle était là. Elle avançait entre les rangs, et cherchait une place. Bien sur, elles était toutes prise. Elle refusait de s'assoir par terre, une de ces personnes devra migrer ailleurs.
Alice remarqua une petite fille assise au cinquième rang, elle la fixa, la fillette
sera sa victime. D'un ait hautain, Alice s’avançât vers la petite.
-Sort de là. C'est MA place.
La gamine ne semblait pas comprendre, ou peu être qu'elle ne l'entendait pas. Quoi qu'il en soit, Alice n'allait pas en rester là. Elle n'avait pas choisie cette enfant par facilité, il semblait juste que cet emplacement était le plus agréable, encerclé par le moins d'humains possible.
-OH! Je te parle!
-Hum..? Que se passe t-il?
-Vire de là. Et retourne chez toi, t'as rien à faire ici.
- Mais, c'est que..
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, la bonté d'Alice avait des limites. Cette jeune humaine aurait put vivre plus longtemps si elle obéissait immédiatement. Alice lui avait tout bonnement tranché la tête. Personne ne remarqua cet incident, tous les regards étaient tournés en direction de la scène, où la princesse Léah avait embrassé un acteur de la pièce. Alice s’installa confortablement sur le cadavre de l'humaine, elle arrivait à voir ce qui se passait, mais les deux personnes du quatrième rang, installés juste devant elle gigotaient dans tous les sens, en poussant des cris. Elle aurait volontiers assassiner ces deux abrutis, et elle n'allait pas se gêner. Son lapin noir se changeât en faux, et la passa sus le coup de l'homme assit sur les genoux du premier.
-Auriez vous l’amabilité de la fermer? Vous commencez a me casser les..
L'homme 'du dessous' tourna la tête, et Alice le reconnut. Franken Stein, le docteur du roi, en personne.